3 chiffres clés du Cercle des économistes

Inédite, la note du Cercle des économistes présentée par Jean-Hervé Lorenzi sur le défaut d’inclusion économique des jeunes, qualifiés ou pas, lors du Sommet de l’inclusion économique.

1,5 millions

C’est le nombre de « Neets » (« Not in Employment, Education nor Training ») en France. Les « Neets » sont des jeunes de 15-29 ans. Ils peuvent être au chômage, en recherche d’opportunités professionnelles ou décrocheurs. A la fois diplômés ou pas. Dans les quartiers prioritaires politique de la ville, ils sont plus nombreux : 18% des bac+2 sont des « Neets » par exemple.

0,4%

En considérant que les jeunes sont moins bien rémunérés que les actifs en moyenne, étant au début de leur carrière, l’inclusion économique des « Neets » permettrait un gain de croissance de 0,4 points de PIB environ. Ce résultat traduit l’ampleur de l’enjeu. Les « Neets » pourraient ainsi contribuer au développement de l’activité en y apportant une main d’œuvre considérable et une approche nouvelle.

22,2 milliards

Si le manque à gagner est considérable, les coûts de prise en charge le sont tout autant. En comptabilisant l’ensemble des « Neets », le coût total est de 22,2 milliards d’euros pour les finances publiques. Ce qui représente plus de 1% du PIB français.

Dans sa note, le Cercle des économistes préconise notamment de « permettre aux habitants des quartiers sensibles d’avoir accès à une formation de qualité ». C’est justement l’objet du Meet’Up Emploi et Formation dont la prochaine édition se déroulera le 14 décembre prochain. Autre proposition, favoriser le recrutement inclusif avec la mise en avant des soft-skills (ou compétences transversales) au cœur du programme d’accompagnement Campus Mozaïk et de sa plate-forme de matching DiversifiezVosTalents.com.

Découvrez la vidéo de Nathalie Chusseau, professeure en sciences économiques à l’université de Lille et co-rédactrice de la note du Cercle des économistes, sur l’importance des softskills dans l’inclusion économique des « Neets » :