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Inclusion économique : quand les associations prennent la parole…
Indispensables pour faire avancer l’égalité des chances, les associations ont participé au Sommet de l’inclusion économique. L’occasion d’échanger et de présenter leurs actions aux nombreux décideurs présents.
Pas d’actions sans les associations ! Fortes de leurs expertises de terrain, les structures qui oeuvrent tous les jours en faveur de l’égalité des chances ont pris toute leur place leur du premier Sommet de l’inclusion économique, le 29 novembre, au ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance. Et notamment les membres de la coalition de l’Ascenseur dont la Fondation Mozaïk est co-fondatrice.
Transformé en Agora, le vaste rez-de-chaussée du centre Pierre Mendès France a accueilli les structures engagées. Leur rôle était aussi au centre de plusieurs plénières organisées pendant le Sommet. Fondatrice de Time2Start, Hawa Dramé a ainsi pu souligner l’importance de l’accès au financement, à l’information, à l’accompagnement pour les talents porteurs de projet. « Rejoignez nous ! », a lancé Hawa Dramé à destination des professionnels après avoir présenté le tout nouveau programme « Sens ». Mené avec la Fondation Mozaïk et PWC, ce programme a pour vocation de « faire travailler ensemble les acteurs de l’accompagnement et du financement » au plus près des besoins. Avec, à la clef, la possibilité de prêts à taux zéro et une attention toute particulière portée aux femmes entrepreneuses issues des quartiers populaires. Comme Keota Dengmanara fondatrice de Moukda Production et Moriba Soukouna fondateur d’1clic1prof venus témoigner de leurs difficultés et… de leurs déterminations (voir vidéos ci-dessous).
Ericka Cogne: « besoin de changer d’échelle »
Directrice générale de Télémaque, Ericka Cogne a rappelé également l’importance du travail de synergie pour accélérer et généraliser l’inclusion économique. « Nous avons besoin de changer d’échelle, note la responsable associative. En travaillant entre associations mais avec le soutien des entreprises ». Quant à Benjamin Blavier, le co-fondateur d’Article 1 s’est lancé dans un véritable plaidoyer en faveur de la valorisation des soft-skills dans le processus de recrutement. Viens voir mon taf pour les stages de 3ème, Action Emploi réfugiés pour aider à l’intégration des migrants, Fondation Crésus à destination des familles surendettées etc. : c’est donc la chaine de valeur de l’égalité des chances constituée avec l’Ascenseur qui a mis en avant son action.
